L'an dernier, les américains avaient frappé fort (Tarantino, PTA, les Coen), et seul le superbe Inconnu du Lac s'était hissé à leur niveau...
Cette année, mon "top à moi que j'ai" est international avec du japonais, du français, du ricain, du chinois, du coréen... On s'en fout un peu mais quand même, c'est bien.
1. Le vent se lève Hayao Miyazaki.
Le premier film que j'ai vu au cinéma cette année m'aura tellement retourné qu'il a été difficile de retrouver la même émotion par la suite. C'est aussi le premier article de ce blog, et à la relecture, un des plus mauvais! Toujours est-il que le film d'adieu de Miyazaki est splendide, étonnamment serein dans son approche du temps qui passe et des regrets.
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2. Mange tes Morts, Jean-Charles Hue.
La fusion réussie de thèmes et influences américaines avec un naturalisme presque documentaire et un décor franchouille. Puissant et beau!
La fusion réussie de thèmes et influences américaines avec un naturalisme presque documentaire et un décor franchouille. Puissant et beau!
3. Gone Girl, David Fincher
Sous prétexte de faire un thriller, Fincher, plus ludique que jamais, réalise la comédie de l'année, et donne à Rosamund Pike un des personnages féminins les plus intéressants de l'année.
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4. Detective Dee 2, Tsui Hark
La comédie française comme on aimerait la voir plus souvent : inventive et légère, stylée, et complètement en prise avec notre monde, l'air de pas y toucher.
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6. Black Coal, Diao Yinan
Un polar à l'ambiance tellement réussie que l'intrigue passe au second plan
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7. Sunhi, Hong-Sang Soo
Le film d'automne, qui donne envie à la fois de sourire et de pleurer.
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8. Boyhood, Richard Linklater
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9. Timbuktu, Abderrahmane Sissako
L'extraordinaire magie de certaines séquences atténue l'impact de la fin, mais le film évite énormément de pièges et surprend souvent.
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10. Real, Kyoshi Kurosawa
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Le "club des losers" des films qui auraient pu figurer plus haut mais en fait non :
Maps to the Stars, de David Cronenberg m'avait bien marqué lors de sa sortie, mais il s'est estompé au fil du temps...
Her, de Spike Jonze, a provoqué des discussions passionnantes, mais il reste un film relativement anodin finalement.
Les plus belles séquences de l'année
Timbuktu, la partie de foot sans ballon
Le vent se lève, deux amoureux se retrouvent en faisant voler un avion en papier entre deux balcons.
Les déceptions de l'année
Jarmush! dont j'ai trouvé le film insupportablement snobinard
Les Dardenne : plus ça va moins c'est bon
Les films surcotés de l'année
The Grand Budapest Hotel
Her
Ma séance improbable de l'année
Parti pour voir "La grande aventure lego", je me retrouve devant une longue série de bande-annonces dont la dernière, pour un film avec Liam Neeson, s'éternise un peu. Je réalise alors que je suis devant une séance de "Non-Stop", de Jaume Collet-Serra, un film d'action se déroulant en intégralité dans un avion. Trop tard pour changer de salle et je profite alors d'un film qui sent le cachetonnage à plein nez! Même les personnages du film commentent les invraisemblances et errances d'un scénario-prétexte à montrer la seule séquence où l'on sent une réelle envie de cinéma : une baston dans les chiottes de l'avion!
Belle expérience que de constater que même devant un film de merde, je passe toujours un chouette moment au cinéma.
La séance qui te tue et qui te bouffe.
Massacre à la tronçonneuse au cinoche, révèle encore plus son côté agressif et expérimental. La restauration révèle la beauté formelle de certaines séquences (la poursuite de nuit dans les bois en particulier).
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